Publié dans Société

Rivière de Sisaony - Une vingtaine de Communes menacées par la montée des eaux

Publié le jeudi, 26 janvier 2023

Des améliorations constatées entre 2016 et 2021. Les résultats de la deuxième enquête sur les indicateurs de prestation de services en Tsiafahy, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetikely, Ambohijoky, Alatsinainy Ambazaha, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato-Est, Ampitatatika, Ambahavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana, Ampangabe.

Ces Communes longeant la rivière de Sisaony sont actuellement menacées par une montée des eaux. D'après le bulletin hydrologique datant d'hier émis par l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA), la vigilance « jaune » a été dépassée pour la rivière de Sisaony, à l'echelle d'Ampitatafika. Le niveau de Sisaony est de 2,68 mètres à l'échelle d'Ampitatafika si la vigilance « jaune » ou « avertissement » est de 2,50 mètres. Le danger imminent ou vigilance « rouge » est de 3,50 mètres. 

En ce qui concerne la rivière d'Ikopa, sa hauteur est de 2,37 mètres à l'échelle d'Ambohimanambola. La vigilance « jaune » est de 3,50 mètres. A l'échelle de Bevomanga, le niveau de l'Ikopa est de 3,86 mètres. Le niveau de l'eau ne cessera de monter dans les 12 prochaines heures. La vigilance « jaune » est de 4,00 mètres. Face à cette situation, une réunion d'urgence s'est tenue au Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) sis à Antanimora. Les autorités locales prévoient une évacuation des habitants aux environs de la rivière de Sisaony. 

D'après le bilan des dégâts suite au passage de la forte tempête tropicale Cheneso en date du 26 janvier, 19 personnes sont disparues. 8 autres corps ont été retrouvés, ce qui ramène à 16 le nombre de personnes décédées. 55.421 personnes issues de 12.665 ménages sont sinistrées. 25.678 personnes sont déplacées, soit 5.908 ménages. Ces gens sont répartis dans 100 sites d'hébergement.13.356 cases d'habitation sont inondées et 500 autres ont été détruites. Ainsi, les risques de glissement de terrain sont toujours permanents dans les zones situées en pente. La vigilance est de mise. 

 

Recueillis par A.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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